Vers Saint-Mathurin,
nous suivons la D 132, bien calme, toute proche la Loire comme fil conducteur.
Les couleurs de ce début de matinée, comme le temps, sont superbes.
A l’O T, un
tampon sur le carnet BPF (Brevet des Provinces Françaises : http://www.ffct.org/index.php?id=365
), et divers renseignements pour un hébergement en dur, histoire de récupérer à
fond avant la semaine de vélo qui nous attend à Nantes.
En
rive droite, et toujours sur la route construite sur la Levée (digue), nous
arrivons à La Daguenière. Nous avons choisi cette variante, car nous souhaitons
arriver à Angers par les Ardoisières. Avant ça, il faut traverser l’Authion par
un bac, que nous actionnons seuls : il suffit de tirer sur la chaîne…
La
ville d’Angers mérite largement l’arrêt. A notre précédent passage, nous avions
visité le château, ainsi que la tapisserie de l’Apocalypse, fleuron de l’art
médiéval. Pour aujourd’hui, ce sera la maison d’Adam et ses sculptures en bois,
le tour du château, et le pique-nique juste en face.
La maison Adam et ses sculptures
Un
salut au bon Roi René, mécène original et curieux de la fin du Moyen-âge, et
nous repartons par un chemin assez cahotant le long de la Maine jusqu’à Bouchemaine,
confluent avec la Loire.
Moulin à cavier - La Possonnière
Sculpture à l'entrée de Montjean-sur-Loire : le coq "Chantefer" de Gérard Garnier
A l’entrée
de Savennières, nous faisons le détour par l’île de Béhuard, connue pour son pèlerinage
très ancien, et dont je rêve de voir les étonnantes miséricordes. Je ne suis pas déçue...
Nous
quittons le balisage pour rester en rive droite vers Montjean-sur-Loire, et
arriver à Ingrandes, où nous logeons en chambre d’hôtes.
Marie-Madeleine et
Gilbert nous proposent de préparer notre repas sur leur barbecue, et de dîner
avec eux : soirée très sympathique chez ce couple d’anciens
éléveurs-fromagers, qui nous remet en forme après une étape particulièrement longue
et éprouvante à cause d’un vent de face permanent.
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