Ce samedi 6 juin, nous décidons de nous arrêter pour 2
nuits dans le premier hébergement en dur rencontré.
Bon choix, notre hôtel
« Zur Kripp », est accueillant, simple mais confortable et calme.
C’est surtout cela qui nous a fait abandonner l’option camping, décidément très
bruyante.
Cette ancienne auberge était un relais
pour la nourriture des chevaux qui tiraient les bateaux sur le Rhin.
Nos quatre dernières nuits en campings ont été
" bercées" par des bruits d’origine naturelle : concert de
grenouilles, chants d’oiseaux, orages.
A cela s’ajoutent les bruits de la société : trains, autoroutes, péniches
utilisent la vallée, et ça s’entend. Ajouter des voisins bavards… Est-ce que le
camping n’est pas fait pour nous, ou nous qui ne sommes plus adaptés aux
campings ?
L’étape de dimanche se fera sans sacoches, ça change
tout.
Notre objectif est le rocher de la Lorelei. Toute
cette partie de la vallée du Rhin, superbe, est classée au patrimoine mondial. C’est une succession de
gorges étroites surmontées de châteaux forts, certains en ruines.
Dans les centres des villes, nous nous promenons au
milieu de très vieilles maisons du 16 et 17 ème siècle.
Çà roule, entre fleuve, voies ferrées, routes à 4 voies. La piste cyclable est présente partout, et sécurisée :
Malgré ses 132 mètres, le rocher schisteux de la Lorelei n’a rien d’étonnant.
Comment y retrouver la trace de la belle sirène aux longs cheveux d'or qui charmait les marins. Leur embarcation ne tardait pas à sombrer dans les eaux tumultueuses du fleuve.
Maintenant, c'est le touriste qu'on essaie de charmer - pauvre Lorelei...
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