Les
fidèles de la Caborne et mes proches connaissent mon attrait pour les
lieux-dits aux noms étonnants, originaux, drôles. Et pas seulement avec le mot
"ours"…
Deux nouvelles trouvailles sont venues s’ajouter à mon inventaire :
Deux nouvelles trouvailles sont venues s’ajouter à mon inventaire :
Dans les
Deux-Sèvres, L’Ourserie, commune de Beaulieu-sous-Parthenay :
Et
Oursières, commune de Rodelle, dans l’Aveyron :
Voici les ours
rencontrés au cours de nos vadrouilles de ce début d’année 2013 :
Dans
l’Indre, Saint Vaast et son ours sur un vitrail de l’église de Levroux – à
bien regarder, il y a même deux plantigrades :
A Loches,
en Indre-et-Loire, les rues et l’église sont placées sous le patronage de Saint-Ours :
En
Charente-Maritime, un pilier sculpté du chœur de l’église de Vaux-sur-mer
illustre le combat de David avec un
ours :
A Angles (Vendée),
deux ours sont indiqués sur le fronton de l’église : une gargouille et un
modillon.
Sur celui-ci, l’ours tient un bâton dans sa gueule, scène déjà observée plusieurs fois, sans en trouver le sens.
Sur celui-ci, l’ours tient un bâton dans sa gueule, scène déjà observée plusieurs fois, sans en trouver le sens.
L'ours de la gargouille serait la
bête d’Angles, ou malebête (autrefois, "malebeste"),
Mentionné dans le folklore de Vendée, selon
une légende due à la plume de l'érudit poitevin Benjamin Fillon, cette «
malebête », qui ressemble à un ours, dévorait impitoyablement jeunes gens et
jeunes filles de la contrée. Elle avait coutume de se baigner dans une ruisseau
proche, dont elle sortait le poil tout
hérissé. Ce serait l'explication du nom donné à ce ruisseau : le Troussepoil. Il dévorait les
troupeaux de vaches et les vachères, si bien que toutes les jeunes filles du
bourg d'Angles finirent sous ses crocs. Un curé du nom de Martin pria pendant
cinq jours et parvint à passer un chapelet autour du cou de la bête puis à la
conduire au sommet du clocher de l'église d'Angles où elle fut transformée en une
statue de pierre que l'on peut encore voir de nos jours.
A La Rochelle,
au gré de nos balades, quelques représentations supplémentaires.
En ville,
l’enseigne du café Colombus & Co :
Et lors de la passionnante visite du Musée du Nouveau Monde, installé dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle, on peut admirer les collections évoquant les relations entre la France et les Amériques à partir de La Rochelle : en particulier les relations économiques basées sur le commerce triangulaire et la traite des noirs, pudiquement baptisés "Bois d’Ebène".
Plusieurs pays ont intéressé les conquérants : le Brésil, le Canada, les Antilles. Le musée présente aussi la vie des émigrants, les coutumes des Amérindiens et leurs relations au monde sauvage et à l'ours.
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