Dans le bestiaire anthropomorphique, l’ours se détache en majesté, porteur de projections contradictoires, de l’infinie tendresse du nounours au prédateur sauvage et cruel.
Cette exposition explore le désir qui nous habite d’assimiler sa force, sa rondeur, son autonomie.Un réflexe ancestral d’appropriation nous conduit à l’imiter, à se vêtir avec son image, à le représenter, à le manger. Rares sont les animaux objets de grands écarts symboliques comme lui. Dichotomie bizarre accentuée par l’appropriation de sa figure par une partie de la communauté homosexuelle, les « Bears », constituée dans les années 1970 à San Francisco.
Voici quelques photos des œuvres présentées par la galerie. Une autre exposition "Les territoires de l'ours" est en préparation, mais nous aurons quitté Toulouse à ce moment-là...
Un canapé bien accueillant, tout en nounours de Jean-Charles de Castelbajac.
Mais pourquoi donc est-il interdit de s'y asseoir ?
Veste "Nounours" imaginée par Jean-Charles de Castelbajac en 1991 à partir d'une quarantaine d'ours en peluche :
Des dessins de Jean-Charles de Castelbajac, très attaché à cet animal : "Une entité terrestre tellement forte et indépendante, autonome, avec un sens de la liberté tout à fait lié à ma passion pour la nature.
Je suis fier de vivre dans un pays où il y a encore des ours dans les Pyrénées"
Un magnifique automate de foire. vous lancez une pièce dans la tasse verte et la musique mécanique se met en route :
Étonnant, cet homme recouvert d'une peau d'ours, le tout en chocolat :
Le grand ours en chocolat (non consommable) réalisé par le chocolatier-patissier ariégeois Jean-Pascal Balard et le sculpteur Stéphane Maillaud. Haut de 1, 70 m, l'animal pèse 120 kg !
On jurerait de la vraie fourrure, mais cette tête d'ours bien triste est en feutrine :
Il suffit de traverser la rue pour pénétrer dans la boutique Louis Vuitton, où était présenté l’ours de
l'artiste anglaise Billie Achilleos.
Elle est l'auteur de tout un zoo avec sa collection d'animaux réalisés à partir de pièces de maroquinerie de la marque. Vu le prix des produits dans la vitrine, je ne serai jamais cliente !!!
Elle est l'auteur de tout un zoo avec sa collection d'animaux réalisés à partir de pièces de maroquinerie de la marque. Vu le prix des produits dans la vitrine, je ne serai jamais cliente !!!
L'ours personnel de Karl Lagerfeld, Teddy, de la marque Steiff était le clou du spectacle. Interdit de le photographier, mais vous pouvez le voir là :
http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/16/1864541-l-ours-inspire-les-createurs-a-l-espace-croix-baragnon.html
Des objets originaux, inattendus, décalés, une preuve de plus que l'ours est source inépuisable d'inspiration.
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