Ici, l'ours est partout. L'abbaye d'Andlau a été fondée en 880 par l'impératrice Richarde, épouse de Charles le Gros.
Pourquoi là ? Elle aurait eu une vision dans laquelle il lui est ordonné de construire une église à l'emplacement où une ourse grattait le sol.
Les règles de l'Abbaye voulaient qu'un ours vivant soit élevé dans la cour de l'abbaye . Chaque boulanger qui venait vendre du pain sur le marché de la ville était tenu de donner, chaque semaine, un pain pour nourrir l'animal.
Commençons la visite :
Sous l'église, dans la crypte, se trouve la sculpture romane ( ?) d' une ourse en pierre, pas vraiment une réussite, qui se trouvait à l'extérieur de l'église abbatiale.
En 1857 elle fut placée dans la crypte devant la cavité laissée par les griffes de l'ours. On prêta même à cette ourse des vertus de fécondité. Un rituel païen veut qu'une femme qui désire un enfant s'asseye sur l'ourse de pierre.
La statue de l'ours de Sainte Richarde aurait remplacé d'après la tradition l'ours vivant enchaîné et nourri au Moyen Âge dans la cour de l'abbaye, jusqu'à ce que l'un d'entre eux dévore un enfant.
Passons devant la statue de l'ours qui se nourrit d'une grappe de raisin, offerte en 1998 par la confrérie des Hospitaliers...
Œuvre du comte Roland d'Andlau, sculpteur animalier réputé cette sculpture de bronze unit à la vigne l'ourse, dont on retrouve à nouveau la symbolique de la fécondité, associée ici aux récoltes.
... pour nous rendre à la pâtisserie boulangerie Rietsch.
Avec sa belle enseigne, c'était l'étape incontournable pour penser au repas de midi. leurs spécialités locales de tarte flambée et "pain de l'ours" aux fruits confits sont délicieux.
Ce double animal, qui allait devenir le symbole de la cité, serait le blason de l'abbaye. Malgré mes recherches, je n'ai pas trouvé d'autres traces de cette origine, contentons nous des infos locales.
D'autres photos de l'ours à Andlau, prise au cours d'une précédente visite :
Devant l'église.
Fontaine Sainte Richarde
Et l'ours de la frise romane.
En trouverons-nous d'autre à notre prochain passage ?
1 commentaire:
Bonsoir Françoise,
Une amoureuse folle des ours qui ne se lasse pas dans sa quête éperdue.
Elle fouille les moindres recoins, même les plus reculés, revient avec son trophée de chasse : un article plein de générosité et d'amour.
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