Des ours, il y en a partout, des " vrais", vivant dans la montagne, mais ils sont restés bien cachés.
Celles que nous avons pu observer, Paca et Tola, vivent en enclos, En 1989, ces deux oursonnes ont été sauvées, apès que des braconniers aient tué leur mère. Depuis elles sont devenues le symbole du tourisme écologique de cette région.
Il était presque midi, heure du repas des ourses. De nombreuses familles, avec des enfants étaient présentes pour assister à la scène. On arrive à l’enclos par le Sentier de l’ours, bien sûr…
Le sentier de l’ours est aménagé au fond de la vallée, sur l’ancien tracé de la ligne qui acheminait en train le charbon extrait des mines. Plat, goudronné, il est parcouru chaque année par des milliers de piétons et de cyclistes.
Dans les Asturies, l´ours est un moteur de développement local, et son image est souvent utilisée : miel, gâteaux, boissons...
Ici, l´ours ne fait pas peur aux amateurs de randonnées. Celui-ci attire chaque année toujours plus de visiteurs sans qu´il y ait d´accidents alors que la densité d´ours est bien supérieure à celle des Pyrénées (130 ours). Le plan qui nous a été donné montre les secteurs de protection où il est interdit de pénétrer.
A l’entrée de chaque vallée, une " Casa del Oso " - maison de l’ours – apporte informations et renseignements, à partir d’expositions passionnantes et de photos superbes.
Celle de la petite ville de Potes a ouvert cette année, sous l’égide de la fondation "Oso Pardo" (Ours Brun) dans une tour du XVème siècle. Une chance pour nous !
Son objectif : un centre pour connaître l'ours et ses relations avec les humains. Beau projet !
A Proaza, la "Casa del Oso" est gérée par la fondation "Oso de Asturias". Leur logo est très parlant, l'exposition instructive et pédagogique, la boutique bien tentante...
Nous avons pu y observer les démarches mises en place pour limiter les dégâts commis par les ours : clôtures électriques autour des ruches, plantations d'arbres fruitiers en montagne, et les actions contre le braconnage et les pièges à sangliers, qui font de nombreuses victimes chez les ours..
L’ours a toujours fait partie de l’histoire de la région et figure en bonne place dans les chapiteaux des églises romanes. Nous n'avons pas trouvé toutes les sculptures présentées dans les différentes expositions, mais celles que nous avons vues étaient remarquables.
Monastère de San Pedro - Villanueva.
Collègiale de San Pedro - Taverga
Voilà pour cette brève présentation de la situation de l'ours dans les Asturies. Un exemple dont les Pyrénées françaises devraient s'inspirer pour une cohabitation plus sereine.
Bientôt les photos de nos superbes randonnées dans les parcs naturels des Picos de Europa et du Somiedo.
Bientôt les photos de nos superbes randonnées dans les parcs naturels des Picos de Europa et du Somiedo.
5 commentaires:
Bonjour Françoise,
Vous voilà de retour et comme de coutume, une belle restitution de ce que fut votre voyage aux Asturies.
Ce que je retiens de ce récit c'est la parfaite cohabitation entre l'homme et l'ours et l'écotourisme qui en découle.
Merci Françoise de nous faire partager tes si jolies découvertes!
A bienôt!
Oui, un beau voyage, un bonheur pour les amateurs d'ours, et vous n'avez pas tout vu !!!
Bonjour je m'appelle Monique et je suis arrivée sur votre site aprés un reportage sur l'Espagne du Nord-ouest sur Arte et j'ai éprouvé le besoin d'en savoir plus sur ces ours . Bien sur Paca et tola sont en parc fermé mais visiblement pour leur bien car elles ont été élevées au biberon après que leur mère est été tuée par des braconniers et elles risquaient donc d'aller chercher leur pitence vers le hommes qui pour elles ne sont pas des ennemis mais des amis. Cela pose toujours le même problème : doit-on aider des animaux sauvages en cas de force majeure surtout quand l'espèce est protégée ou bien laisser faire mère nature. D'après le repportage elles auraient permis de revoir le point de vue de beaucoup de personnes sur l'ours en liberté . A quand la même chose dans les Pyrénées françaises .Continuez vos reportages comme celui-ci
Merci monique de votre visite et de cette intéressante analyse.
A bientôt.
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