C’est par cette magnifique affiche que le Muséum
d’Histoire naturelle de Paris accueille les visiteurs :
Je suis venue directement de la gare de Lyon, il est 9h30, le musée ouvre à 10h, et je gèle !
L'ours de Thierry Martenon ( Bois et acier, 2011), n’a pas froid. Il est là pendant la durée de l’exposition, prêté par le musée de l’Ours des cavernes à Entremont-le-Vieux ( Savoie)
J'ai donc le temps de faire un tour dans le Jardin des Plantes pour revoir la statue de Emmanuel Frémiet - Le dénicheur d'oursons.
La rencontre entre l'homme et l'animal semble mal finir pour les deux :
La rencontre entre l'homme et l'animal semble mal finir pour les deux :
Après une présentation des huit espèces d’ours,
illustrée par une collection d’animaux naturalisés, nous rentrons dans les détails de l’exposition.
Des photos, croquis, objets divers veulent répondre aux questions importantes : Les
ours, qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Quel avenir, quelles sont les
menaces qui pèsent sur eux et les enjeux liés à leur conservation ?
La partie qui m'intéresse le plus est celle où est abordée la question des rapports entre l'homme et l'ours dans les mythes et les rites.
Elle est abondamment illustrée par des documents d'archives et des objets peu abondants mais bien choisis :
Ours au carnaval d'Oruro (Bolivie) :
Griffes, graisses et peau d'ours pour s'approprier sa force :
Tiens, ce mariage a des invités bien singuliers...
L'ours en peluche, en particulier les ours célèbres (Baloo, Winnie, Paddington), et les jouets ne sont pas oubliés. Un coup de cœur pour ce manège que l'on peut animer :
Elle est abondamment illustrée par des documents d'archives et des objets peu abondants mais bien choisis :
Ours au carnaval d'Oruro (Bolivie) :
Griffes, graisses et peau d'ours pour s'approprier sa force :
Tiens, ce mariage a des invités bien singuliers...
Les traditionnelles fêtes de l'ours, dans les Pyrénées, et dans les pays d’Europe centrale :
L'ensemble de l'exposition est jalonnée d'un parcours"enfants", présenté sur des supports très ludiques :
L'ours en peluche, en particulier les ours célèbres (Baloo, Winnie, Paddington), et les jouets ne sont pas oubliés. Un coup de cœur pour ce manège que l'on peut animer :
Question : pourquoi cette habitude de plonger les expositions dans la pénombre, et d'infliger aux visiteurs un accompagnement musical vite envahissant ?
Pour terminer
la visite, on nous invite à sortir de la Galerie afin de partir à la recherche
des onze " ours" du Jardin des Plantes – livret avec plan
joint !
Bien sûr, je pars, et là surprise.
Pour admirer l’ours de Guyot, il faut prendre un billet pour la ménagerie, il
n’en est bien sûr pas question… (Photo Muséum) :
Autre déception, l'exposition Vincent Munier ne commençait que quelques jours plus tard...
Si cette exposition a de nombreux points communs avec celle visitée à
Toulouse en avril 2014 (Ours, Mythes et Réalités), elle réussit à nous questionner encore sur l’ambivalence
entre l’animal sauvage et le nounours, et à rappeler que l'ours- animal sauvage est une espèce en danger, dans un environnement de plus en plus dégradé.
2 commentaires:
C'est sympa de retrouver dans cet article ce que tu m'as raconté de l'exposition du Musée d'Histoire Naturelle de Paris... lors de ton passage chez moi dont je conserve un excellent souvenir. Amitiés
Surprenante et agréable cette visite, tu as dû te régaler!
Bravo pour les commentaires et photos.
Bisous.
Francine
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